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  •    se souvient-elle qu'elle a sur ses lèvres le rouge de l'amour propre 

       et que cet amour ne salit rien ?

       à qui appartient cette bouche ronde comme des cerises emmêlées ?

                

     

                   


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    Début mars et voilà ce que j'aime, ce qui m'entoure, ce qui m'entraîne...

    Le printemps court derrière nous

    Il y a la grève des transports à Berlin

    CharlElie est à Paris

    Charly est à Bangkok

    C'est encore la saison des poires

    Il y a de la peinture sur mes murs

    J'irai jouer dans un camping à Sète

    J'aime les évidences

    J'ai de l'amour jusqu'au cou

    Mais on arrête

    Je veux le rendre bien

    CharlElie dit que Sam ira

    Charly nage pendant ce temps

    C'est encore la saison des anges

    On peut toujours passer commande

    J'ai de l'amour jusqu'aux genoux

    J'irai jouer dans des campings peut-être

    Ce sera gai

    De dormir sous la tente

    Ce sera juillet

    Les concombres à la crème

    Et les fraises à la menthe

    Oui mais

    Le printemps se maquille encore

    Et l'hiver attend

    Sur le pas de la porte

    Et l'hiver se pend

    Avant qu'on l'escorte

    Je me régale de tout

    Tu te rigoles de moi

    Mon ange rit

    Charly est rouge

    CharlElie peint

    Rue du Faubourg

    Charly va bien...

     

     



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  • Partout les cœurs
    sur la scène et sur mes murs
    comment sont-ils venus
    suis-je mûre ?
    je les dessine sans y penser
    je te parle mais je dessine un cœur
    ce que j'aime ce sont les artichauts
    la vinaigrette qui reste dans le fond
    tremper le cœur dedans
    se tremper le cœur dans le vent
    se tromper de cœur
    se tirer dedans
    une balle dans le pied une boule dans la gorge
    des bulles
    zéro cœur enchanté, j'ai rancœur et j'ai honte
    j'ai le doute d'où pourrais-je partir ?
    qui viendrait à ma rencontre ?
    j'écœure et j'effeuille
    mon cœur et l'artichaut
    mes dents plantés
    dans l'amour et dans le fond
    j'accueille mais je tourne en rond
    dans une bulle d'eau
    dans zéro
    dans un cœur sans pointe
    dans un cœur sans fesse
    je me plante au milieu
    et je plante mon cœur
    dans un champ de carambars
    et je plante mon cœur
    au milieu de nulle part
    et je tombe sur les fesses
    du cœur d'en face
    j'ai du cul sans le savoir
    et je l'accroche au mur
    je l'emmène sur la scène
    et je chante avec
    et je danse autour
    c'était donc ça l'amour
    je l'avais vu sur mes murs
    je les accroche partout
    je les pends je les allume
    je les pose et je les plume
    je dépense tout ce qu'il faut
    pour les cœurs qui tiennent
    pour les cœurs sur la scène
    pour un e dans l'o
    la tête la première
    je plonge.


     

     

     



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    La machine à laver
    Le linge salle du dimanche
    Les repas de famille
    L'oncle qui parle fort
    Qui dit des choses pas belles
    La machine à laver la vaisselle
    Le calcaire
    Les eaux troubles
    Les égouts le dégoût
    L'eau de Javel
    Tout repeindre en blanc
    L'espace vide
    L'espace et le présent
    Maintenant j'aime
    J'ai un trou
    Des mémoires
    Comme un gruyère
    Je veux plus qu'on me raconte
    Cent fois les mêmes histoires
    De moi dans le ventre
    De ma mère elle qui pleure
    Je ne veux plus parce que je n'ai pas peur
    Je m'en fous.
    La machine à laver
    Le tapage du dimanche
    Ca vibre comme quand je rigole
    On essore on sort on étend on sèche on plie on range
    On empile les souvenirs
    Vider les armoires
    Je ne veux plus d'affaires
    Parce que je n'ai pas peur
    Du vide
    Je n'ai pas peur du noir.
    Je m'en fous.

     


     


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