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Par marinebercot le 5 Février 2009 à 16:27
J'ai envie de rouge.
J'ai envie de vivre.
Si j'étais une note aujourd'hui, je serais si.
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Par marinebercot le 15 Octobre 2008 à 16:12
pourquoi
comment
où ça
j'comprends pas
j'sais plus
à quoi ça sert
comment ça se fait
encore
tout ça avec des points d'interrogation, des crochets avec un point en-dessous
tout ça à tous les coins de vie, quand on est perdu
quand les nouvelles sont pas bonnes
quand on cherche des poux
quand on veut briser le silence
tout ça quand le ventre gronde
quand on a mal à la gorge
quand ça passe pas
quand on a une boule
j'comprends pas
mais c'est tout l'inverse
dans combien de temps
si j'avais su
c'est impossible
non mais là c'est pas possible
faut faire quequ'chose
dis quelque chose
qu'est-ce que t'as dit ?
tu peux me répéter ce que t'as dit ?
J'te crois pas.
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Par marinebercot le 5 Octobre 2008 à 13:44
L'école en bateau
Les collants Bateau
Petit Bateau
Moins de 15 ans
Les pieds dans l'eau
Le cerveau lent
Ca me revient
Doucement
Ca me revient
Dans la figure
Je les revois sur le pont
Je me revois sur la berge
Je les revois pisser debout
A la queue leu leu sur les dunes
Les concours de sperme
Je les revois sur la verge, oh non quand même...
Les cailloux sur le ventre
Les caresses incessantes. Rien que ça !
La carotte et l'amour,
Karrek Ven et la mer
Libres comme l'air, nus comme des vers
Pourquoi pas ?
Sur fond d'harmonica
Pourquoi moi ?
Je le revois derrière moi, courir.
Je me revois devant lui, courir.
Je me revois sourire.
Et les seaux d'eau trop lourds
Aux filles de les porter. Rien qu'aux filles.
Je me revois marcher...
Et les piqures sur mon corps
Je me revois bronzée...
Je me revois dormir
Et pas pleurer
Et puis m'enfuir
Et puis m'en foutre
Puis oublier
Je me revois pas rire.
J'aurais pu porter
Des collants Bateau
Des mocassins en cuir
Et mon prénom cousu en rouge
Sur une blouse d'école normale
Catholique et bien élevée
J'aurais du porter
Le nom de mon arrière-grand-père
C'est là que ça dégénère
C'est là que le mat blesse
C'est là que le vent souffle dans mes bronches
Et qu'il soulève ma jupe.
Mais qu'est-ce qui me protège ?
Qu'est-ce qui s'en occupe ?
C'est quoi le truc trop mûr ?
C'est qui les grands ?
Où sont vos parents ?
C'est quoi cette liberté vide ?
C'est quoi cette coupure et ce sang ?
C'est quoi ce cul à l'air libre ?
Il était une fois
Dans le porte de Cumana
Le capitaine K.
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Par marinebercot le 5 Octobre 2008 à 13:00
Il a dit je m'appelle Couture,
alors je découds je recouds mes toiles.
Je m'appelle Couture, alors voilà l'travail...
J'ai une ville en bois - une ville en clous
J'ai détruis mes vieilles tours
Je me reconstruis, jour après jour - à présent
Je ne me plante plus
Je plante des clous
Et des coeurs en métal
Et des toiles en alu,
Je colle et je décode
De l'orange électrique
Du sexe rose, fluo le rose
Et le violet pour l'esprit comme d'habitude.
New York c'est un patchwork
Alors j'me suis dit
Mon nom ma vie aussi
Alors j'me suis dit que c'était mon travail
Couseur couturier colleur comme vous voulez
Couleur colère suture comme je pourrai
Mais je veux en découdre avec le monde
En reconstruction.Monologue (56th street, souvenir du 30 avril 2008)
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Par marinebercot le 3 Octobre 2008 à 09:55
Si on regarde la mer on se dit que la mer est un désert liquide; quand on est
triste, elle ressemble à un terrain vague bleu.
On mange du sel, on a soif alors on boit de l'eau. Si on boit de l'eau de mer,
alors c'est un cercle vicieux.
L'amer, la mère, la mer, l'âme erre, tout ça c'est facile, on l'a vu cent fois.Il y en a qui se régalent avec les liens secrets contenus dans un seul son.
La femme est un con. L'homme est une conne.
Ah bon ?
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